Notre philosophie
Kyklos développe le réemploi de matériaux dans la filière du bâtiment en proposant son conseil, la recherche d’un réseau vertueux d’acteurs du réemploi, ainsi que son expertise dans le choix des matériaux issus de filières durables.
L’économie circulaire (cradle to cradle) qui fédère notre équipe est opposée à l’économie linéaire que la société met généralement en exergue depuis la fin du 20ème siècle – autrement dit depuis la révolution industrielle.
Bien que l’application de la devise « extraire – fabriquer – consommer – jeter » est ancrée dans notre quotidien, il est désormais nécessaire de remettre en cause nos pratiques de construction qui représentent une très grande partie de la pollution environnementale. Notre philosophie tend alors à :
“Faire fonctionner l’économie comme fonctionne la nature”
Dans le cadre de la production des composants du bâtiment, la matière première est extraite, l’élément architectural est fabriqué puis est ensuite utilisé jusqu’à la fin de sa vie, ou de son obsolescence. L’économie circulaire est donc pour notre équipe un moyen de transformer la destination d’un produit avant sa fin de vie ou son obsolescence.
Kyklos s’engage donc pour la limitation des déchets, la consommation intelligente des ressources matérielles et énergétiques, avec la forte volonté d’aller toujours plus loin dans l’apprentissage du « construire autrement » et du « faire mieux avec moins ».
Nous accompagnons les acteurs de la construction (bailleurs, entreprises,
habitants) désireux de valoriser les déchets de chantier et leur donner une seconde vie en les considérant comme des ressources matières et en assurant leur viabilité technique.
Nous proposons d’établir des diagnostics de réemploi de matériaux de construction, suivant des schémas directeurs in- ou ex-situ, puis conditionne, transporte, stocke, prépare, assure et fournit des matériaux de réemploi en alternative aux matériaux neufs.
Le BIM et l’économie circulaire
Nous mettons la démarche de l’économie circulaire et la maquette numérique BIM –building information modeling – au service d’une construction et d’une déconstruction plus vertueuses sur le plan environnemental.
En effet, nous optons pour la mise en corrélation de ces deux méthodes de travail, car le BIM se révèle être un outil clé dès le démarrage du projet pour choisir des matériaux de construction, en fonction de leurs composants, de leur provenance, et donc de leur impact carbone
La maquette numérique nous permet également de faire des simulations inhérentes à l’approvisionnement des matériaux et aux déchets qu’ils génèreront ; dans l’optique de limiter au maximum la production de déchets de chantier. Si on souhaite par exemple conserver un matériau peu vertueux pour des questions esthétiques ou économiques, on pourra compenser cet impact en
privilégiant par ailleurs le recours à des ressources locales.
Contrairement à une conception sur CAO classique, le BIM offre une vision globale des impacts du projet
sur l’environnement, et par conséquent des moyens de les optimiser.
Nous renseignons au maximum la maquette numérique du projet en établissant un diagnostic des matériaux utilisés, en fonction de leur capacité à être recyclés ou réemployés. Cette méthode permet ainsi une traçabilité des données
qui sera mise à jour pendant toute la vie et la maintenance du bâtiment. Grâce à cette base de données quantitative accessible par tous les acteurs du bâtiment, il
devient possible d’anticiper à la fois la déconstruction et les coûts associés, les possibilités de réemploi et les filières de recyclage à mobiliser.